Les énergies renouvelables, l’alternative aux énergies fossiles

Actuellement, il existe deux sources principales d’énergie : les énergies renouvelables et les énergies non renouvelables. Le réchauffement climatique oblige à changer la façon dont l’électricité est produite et consommée. Cela a conduit à un boom des énergies renouvelables et à un ralentissement des énergies non renouvelables. Définition, différences, avantages et inconvénients… Retrouvez tous les détails sur ces deux sources d’énergie qui s’opposent à tout.

Nous pouvons très facilement dire que la société dans laquelle nous vivons et évoluons est une société énergivore. Pour le dire autrement, nous sommes extrêmement dépendants de l’énergie. Les énergies sont indispensables aux activités humaines. Hormis le nucléaire, nous classons les énergies en deux catégories : énergies renouvelables et énergies non renouvelables. Cette catégorisation en deux se fait sur l’objet temps. En effet, la première provient des éléments naturels et sont renouvelés en permanence. Les différentes sources d’énergies renouvelables sont aux nombres de 5 : énergie solaire, énergie éolienne, énergie hydraulique, biomasse et énergie géothermique.

La seconde est, quant à elle, une source d’énergie qui ne peut être reconstituée qu’à l’échelle des temps géologiques. Une énergie non renouvelable n’est disponible qu’en quantité limitée, et n’est pas en mesure de se renouveler. Le charbon, le gaz, le pétrole ainsi que le nucléaire sont des énergies non renouvelables, aussi appelées énergies fossiles. L’énergie fossile se définit par l’ensemble des combustibles riches en carbone — soit essentiellement des hydrocarbures — issus notamment de la méthanisation d’êtres vivants morts et enfouis dans la terre depuis plusieurs millions d’années, parfois jusqu’à 650 millions d’années. Il s’agit du pétrole, de la tourbe, du charbon et du gaz naturel. Donc on ne peut faire l’amalgame en disant qu’il ne s’agit pas d’éléments naturels, seulement les moyens d’extractions sont extrêmement polluants.

La première et principale différence entre les énergies fossiles et les énergies renouvelables est que les premières proviennent d’une ressource non renouvelable et limitée à l’échelle humaine, tandis que les secondes proviennent d’une source inépuisable et illimitée sur Terre à l’échelle humaine.

La deuxième différence est la source de chacune de ces énergies. Chacun d’eux provient d’éléments différents qui, à leur tour, se constituent d’une manière différente. L’énergie fossile ou non renouvelable provient de ce que l’on appelle les combustibles fossiles, dont la composition chimique est très riche en carbone. Les combustibles fossiles sont stockés sous terre sous forme d’hydrocarbures. L’énergie renouvelable provient de l’un des cinq éléments de la Terre : le soleil, le vent, l’eau, la terre.  Ils sont aujourd’hui considérés comme une alternative plus verte aux combustibles fossiles. De plus en plus de fournisseurs d’énergie s’engagent dans la transition énergétique, les politiques deviennent plus restrictives et l’industrie doit se tourner vers les énergies renouvelables.

Les énergies fossiles représentent aujourd’hui plus des trois quarts de la consommation mondiale d’énergie primaire, dans les transports, l’industrie et le logement. Elles représentent également une grande majorité (plus des deux tiers) de la production d’électricité, malgré l’augmentation continue de la part des énergies renouvelables. Cette position dominante devrait se maintenir pendant plusieurs décennies (voir infographie sur l’évolution du mix énergétique dans le temps).

Le charbon reste la principale source de production d’électricité, grâce à son abondance et à son faible coût. Cependant, émettant de nombreux gaz à effet de serre, son développement risque d’être ralenti si la communauté internationale intensifie ses efforts pour lutter contre le réchauffement climatique en mettant un « prix sur le carbone ». Pourtant, il s’agit d’une source d’énergie souvent essentielle à la croissance de grands pays émergents densément peuplés, comme la Chine, l’Inde, l’Indonésie et l’Afrique du Sud. Un certain nombre de techniques peuvent être utilisées pour réduire les émissions polluantes dues à l’utilisation du charbon et ainsi passer à un « charbon propre », mais ce processus sera long et coûteux à mettre en œuvre.

Quant à l’huile et au gaz, ils sont au centre de la géopolitique mondiale depuis quarante ans. Cela influence grandement l’évolution du prix du baril de pétrole.

À l’exception de l’hydroélectricité, qui est produite depuis longtemps et assure la production d’importantes quantités d’électricité, les énergies renouvelables représentent aujourd’hui une part très faible du mix électrique mondial : moins de 5 %, l’hydroélectricité plus de 16 % et les énergies fossiles plus des deux tiers.

Sa croissance est forte, mais il faudra beaucoup de temps pour rivaliser avec les énergies traditionnelles, notamment les énergies fossiles, en termes de quantité.

L’enjeu du 21ème siècle est clair : nous devons lutter contre le réchauffement climatique. Cette lutte implique de nombreux changements dans notre façon de penser, de produire et de consommer notre énergie. Aujourd’hui, nous sommes conscients de l’urgence et du changement qui doit se produire maintenant pour assurer un avenir plus vert et plus vivable aux générations futures. En d’autres termes, simplement pour garantir l’avenir des générations futures.

Pour parvenir à ce changement, nous avons deux solutions : la sobriété énergétique ou le transfert vers des sources d’énergie moins polluantes, l’énergie verte.

L’une des façons de réduire les émissions de gaz à effet de serre est d’utiliser davantage d’énergies renouvelables, telles que l’éolien et le solaire. L’éolien et le solaire offrent des quantités infinies d’énergie, contrairement aux énergies fossiles, dont les réserves finiront par s’épuiser. De plus, contrairement à la combustion de combustibles fossiles dans les centrales électriques, la production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelables produit peu ou pas de gaz à effet de serre.

L’UE est à l’avant-garde des technologies en matière d’énergies renouvelables, et de nombreux pays de l’UE produisent déjà une grande partie de leur électricité à partir de sources renouvelables.

L’utilisation d’une plus grande quantité d’énergie provenant de sources renouvelables réduit non seulement nos émissions, mais signifie également que nous dépensons moins d’argent pour les importations de charbon, de pétrole et de gaz en provenance de l’extérieur de l’UE. En 2018, près de 19 % de l’énergie de l’UE provenait de sources renouvelables.

L’objectif est de porter la part des énergies renouvelables à 20 % d’ici 2020 et à au moins 32 % d’ici 2030.