Le changement climatique est le défi de notre époque, de notre siècle. Nous sommes à la croisée des chemins. Les changements climatiques ont des conséquences directes sur la production agricole et alimentaire, tandis que l’élévation du niveau des mers accroît le risque d’inondation. Les conséquences du changement climatique sont d’envergure mondiale. En effet, si l’on n’agit pas immédiatement, il sera beaucoup plus difficile et coûteux de s’adapter aux conséquences futures qui nous attendent. C’est donc maintenant ou jamais.
Le changement climatique. Qu’est-ce que c’est ?
Le changement climatique fait référence aux modifications des caractéristiques climatiques d’un lieu donné au fil du temps, que ce soit en termes de réchauffement ou de refroidissement des températures.
La planète a toujours connu des variations climatiques. Le changement climatique n’est donc pas en soi quelque chose de nouveau si l’on considère les différentes époques de la planète. Alors pourquoi sommes-nous si préoccupés par cette question ? Tout simplement parce que, dans le passé, le changement climatique n’a jamais été aussi brutal et rapide. La problématique du changement climatique réside dans ces deux notions : la rapidité du changement et sa brutalité.
Au cœur du changement climatique se trouvent les gaz à effet de serre. Ceux-ci jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat. L’effet de serre est un phénomène naturel indispensable à la vie humaine et aux espèces. Sans eux, par exemple, la Terre aurait une température moyenne de -18°C au lieu des +14°C que nous connaissons et la vie n’existerait probablement pas.
Cependant, plus d’un siècle et demi d’industrialisation, y compris la déforestation et l’agriculture à grande échelle, a augmenté la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à des niveaux qui n’avaient pas été atteints depuis trois millions d’années. L’augmentation des populations, des économies et des niveaux de vie s’est accompagnée d’un accroissement du niveau cumulé des émissions de gaz à effet de serre (GES). En conséquence, l’équilibre climatique naturel se modifie et le climat se réajuste en réchauffant la surface de la terre. Les effets du changement climatique sont déjà perceptibles. C’est pourquoi il faut se mobiliser et agir. Tout le monde est concerné : élus, acteurs économiques, citoyens, pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, mais aussi pour s’adapter aux changements déjà en cours.
Pourquoi la planète se réchauffe-t-elle ? Éléments scientifiques
Comme nous l’avons expliqué dans un article précédent, la Terre reçoit continuellement de l’énergie du soleil. Une partie de cette énergie n’est pas réfléchie par l’atmosphère et est absorbée par la surface de la Terre, qui se réchauffe en l’absorbant. D’autre part, la surface de la Terre et l’atmosphère émettent un rayonnement infrarouge dont l’intensité augmente en fonction de la chaleur des surfaces. Une partie de ce rayonnement est absorbée par certains gaz et nuages, c’est ce qu’on appelle l’effet de serre.
La seconde partie de l’énergie est émise dans l’univers et la température de la terre s’ajuste pour trouver un équilibre entre l’énergie du soleil qui est absorbée en permanence et celle qui est réémise sous forme de rayonnement infrarouge.
L’augmentation des gaz à effet de serre résultant des activités humaines piège une partie de ce rayonnement, ce qui entraîne une augmentation de la température de surface jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre soit trouvé. C’est la principale cause du réchauffement climatique observé au cours des dernières décennies.
Certains gaz à effet de serre sont naturellement présents dans l’air (vapeur d’eau, dioxyde de carbone). Si l’eau (vapeur et nuages) est le principal responsable de l’effet de serre « naturel », l’augmentation de l’effet de serre depuis la révolution industrielle du XIXe siècle est due aux émissions d’autres gaz à effet de serre causées par nos activités.
Gaz émis par l’activité humaine
- L’accumulation de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère contribue aux 2/3 de l’augmentation de l’effet de serre induite par les activités humaines (combustion de gaz et de pétrole, déforestation, production de ciment, etc.) C’est pourquoi l’effet des autres gaz à effet de serre est souvent mesuré en équivalent CO2 (éq. CO2). Les émissions actuelles de CO2 auront un impact sur les concentrations atmosphériques et la température globale pour les décennies à venir, car sa durée de vie dans l’atmosphère est supérieure à 100 ans.
- Méthane (CH4) : Les ruminants, les rizières inondées, les décharges et les opérations pétrolières et gazières sont les principales sources de méthane induites par les activités humaines. La durée de vie du méthane dans l’atmosphère est d’environ 12 ans.
- Le protoxyde d’azote (N2O) provient des engrais azotés et de certains processus chimiques. Sa durée de vie est d’environ 120 ans.
- L’hexafluorure de soufre (SF6) a une durée de vie de 50 000 ans dans l’atmosphère.
Les conséquences du changement climatique : des impacts invisibles.
Le 9 août, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a publié son rapport, qui indique que le changement climatique est déjà généralisé, rapide et s’intensifie. Il souligne l’urgence d’une réponse plus énergique au changement climatique afin de limiter l’augmentation de la température mondiale à moins de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
Ce sixième rapport montre que le changement climatique est déjà en cours :
- La température à la surface du globe a augmenté de 1,09 °C au cours de la décennie 2011-2020 par rapport à la décennie 1850-1900.
- Les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1850.
- Le taux récent d’élévation du niveau de la mer a presque triplé par rapport à la période 1901-1971.
- L’influence humaine est « très probablement » (90 %) le principal facteur du recul mondial des glaciers depuis les années 1990 et du déclin de la calotte glaciaire arctique.
- Il est « presque certain » que les extrêmes de chaleur, y compris les vagues de chaleur, sont devenus plus fréquents et plus intenses depuis les années 1950, tandis que les épisodes de froid sont devenus moins fréquents et moins graves.
Le GIEC évalue également la manière dont le changement climatique se produira à moyen et à long terme. Il prédit :
- Aggravation des phénomènes climatiques : le changement climatique modifie la fréquence, l’intensité, la répartition géographique et la durée des phénomènes météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations, sécheresses).
- Desplazamiento de la población: la subida del nivel del mar (de 26 a 98 cm de aquí a 2100, según el escenario) debería provocar la inundación de algunas zonas costeras (especialmente los deltas de África y Asia), o incluso la desaparición de países insulares enteros (Maldivas, Tuvalu), provocando importantes migraciones.
- Perturbation de nombreux écosystèmes : avec l’extinction de 20 à 30 % des espèces animales et végétales, et des conséquences majeures pour les établissements humains.
- Crises liées aux ressources alimentaires : dans de nombreuses régions du monde (Asie, Afrique, zones tropicales et subtropicales), la production agricole pourrait diminuer, entraînant de graves crises alimentaires, sources de conflits et de migrations.
- Risques sanitaires : le changement climatique est susceptible d’avoir des effets directs sur le fonctionnement des écosystèmes et sur la transmission des maladies animales, qui peuvent contenir des agents pathogènes potentiellement dangereux pour l’homme.
- Acidification des eaux : l’augmentation de la concentration de CO2 (dioxyde de carbone) dans l’atmosphère entraîne une augmentation de la concentration de CO2 dans l’océan. En conséquence, l’eau de mer devient plus acide car le CO2 se transforme en acide carbonique au contact de l’eau. Entre 1751 et 2004, le pH (potentiel hydrogène) des eaux de surface des océans est passé de 8,25 à 8,14. Cette acidification représente un risque majeur pour les récifs coralliens et certains types de plancton, menaçant l’équilibre de nombreux écosystèmes.
- Déplacement des populations : l’élévation du niveau de la mer (de 26 à 98 cm d’ici 2100 selon les scénarios) devrait entraîner l’inondation de certaines zones côtières (notamment les deltas d’Afrique et d’Asie), voire la disparition de pays insulaires entiers (Maldives, Tuvalu), provoquant d’importantes migrations.
Des experts de l’Agence météorologique nationale espagnole ont réalisé une simulation des conséquences du changement climatique pour l’Espagne et les résultats sont alarmants :
- L’élévation du niveau de la mer, qui devrait atteindre trois mètres d’ici 2100, entraînerait l’inondation d’une grande partie de Barcelone, de Malaga, de La Corogne et de Santander, la disparition de Doñana et de la plupart des Rías Baixas, ainsi que la disparition du delta de l’Èbre.
- Selon le ministère de l’environnement, 74 % du sol espagnol est en voie de désertification et l’on prévoit que 20 % de ce qui est sûr aujourd’hui sera menacé dans 50 ans. L’Andalousie, l’Estrémadure, la Castille-La Manche et la quasi-totalité du Levant ont déjà une grande proportion de sols susceptibles de se dégrader. Les activités agricoles s’en ressentiront et les écosystèmes seront visiblement affectés.
- L’augmentation de la température de l’eau, l’acidification des océans et la modification des courants océaniques modifient la répartition des espèces. Les poissons du golfe de Gascogne et de l’Atlantique se déplacent vers le nord. Cette « tropicalisation des espèces » affectera 60 % des pêcheries et de l’aquaculture. Le changement climatique a entraîné une modification des écosystèmes aquatiques intérieurs, qui sont passés d’un état permanent à un état saisonnier.
- Une autre conséquence est l’invasion de nouvelles espèces qui détruisent la biodiversité de l’Espagne. C’est le cas de la moule zébrée, originaire de la mer Noire et de la mer Caspienne, qui a colonisé l’Èbre et les bassins des fleuves Júcar, Segura et Guadalquivir. Ce bivalve modifie les caractéristiques physiques et chimiques de l’eau, affectant la flore et la faune endémiques. Le moustique tigre, originaire d’Asie du Sud-Est, a commencé à coloniser une grande partie de la Catalogne et de la Communauté valencienne, et la prolifération de grands bancs de méduses le long des côtes espagnoles en été est principalement due à la diminution des précipitations.
Que pouvons-nous faire pour lutter contre le changement climatique ?
Pour limiter les effets du changement climatique, les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) se sont fixé pour objectif, dans l’Accord de Paris, de « limiter l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter l’élévation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, étant entendu que cela permettrait de réduire sensiblement les risques et les effets du changement climatique ». Pour y parvenir, il est essentiel de s’attaquer aux causes du changement climatique en contrôlant les émissions nettes de gaz à effet de serre (GES).
Cependant, en raison de l’inertie du climat et de la longue durée de vie des gaz accumulés dans l’atmosphère, l’augmentation des températures est inévitable. L’adaptation au changement climatique est donc nécessaire pour limiter les conséquences sur les activités socio-économiques et la nature. Elle a pour objectif d’anticiper les effets du changement climatique, de limiter les dommages potentiels et de tirer parti des possibilités qui s’offrent à nous.
Dans son dernier rapport, le GIEC conclut que le climat change dans toutes les régions du monde et dans l’ensemble du système climatique. Bon nombre des changements identifiés sont sans précédent sur des milliers, voire des centaines de milliers d’années, et certains des phénomènes déjà en cours sont irréversibles sur des centaines ou des milliers d’années. Le rapport montre que l’impact des activités humaines sur le système climatique est indéniable. Mais il montre aussi que les actions humaines peuvent continuer à le déterminer.
Des solutions existent pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le premier angle d’attaque du changement climatique est l’énergie, et le rapport va jusqu’à appeler à des « changements rapides et profonds ». En effet, il est absolument nécessaire de transformer nos schémas énergétiques et les secteurs qui en dépendent, tels que l’industrie, la construction et les transports. La réponse énergétique ne peut pas se concentrer uniquement sur l’électricité, car cela ne résoudrait que partiellement le problème. Selon l’Agence internationale de l’énergie et le Renewable Energy Policy Network for the 21st Century, la chaleur représente plus de 50 % de l’énergie totale que nous consommons, bien plus que les 17 % nécessaires à l’électricité.
La solution devra donc répondre à la fois à la demande d’électricité et de chaleur : une réponse offerte par les panneaux solaires hybrides.
Sources:
- « La Déclaration d’Athènes, 17 septembre 2021», Elyssé.
- “El Cambio Climático en España: impacto y consecuencias », National Geographie.es
- Changement climatique : causes, effets et enjeux, Histoire Versailles
- Consecuencias del cambio climático Comisión Europea
- « Changements climatiques » Nations-Unies rapport
- « EVALUACiÓN DEL IMPACTO DEL CAMBIO CLIMÁTICO EN LOS RECURSOS HíDRICOS y SEQuíAS EN ESPAÑA”, Ministerio de Agricultura y pesca, Alimentación y Medio Ambienta de España



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